Appréhender la diversité des univers artistiques, répondre aux différentes attentes des metteur·e·s en scène, développer une force de proposition au sein d’un projet quel qu’il soit – interprétation d’un texte, écriture de plateau, création collective, tournage –, tels ont été les objectifs ambitieux des Teintureries. Pour les atteindre, l’école avait mis en place et coordonnait des cours réguliers et des ateliers approfondis dirigés par des artistes compétent·e·s et reconnu·e·s dans des domaines très variés. Dès la fin de la première année, les ateliers donnaient lieu à des présentations publiques.
Les Teintureries répondaient à une double gageure : attentive à défendre les enjeux essentiels des grandes écritures – qu’elles soient classiques ou contemporaines –, l’école formait aussi les acteur·trice·s à l’écriture de plateau, créant un dialogue permanent entre les notions perméables d’interprétation et de création.
L’école portait une attention particulièrement soutenue aux diverses formes de physicalité, à l’expression vocale, à l’improvisation et aux différentes techniques du masque. En soutien à cette exigence pratique, les étudiant·e·s bénéficiaient d’une formation théorique et dramaturgique.
L’art de l’acteur·trice, c’est aussi le jeu à la caméra : outre les ateliers spécifiques organisés par l'école, une collaboration régulière avec le département cinéma de l'ECAL donnait lieu à des travaux dirigés par des réalisateur·trice·s de différents horizons. Ces expériences pratiques étaient complétées par des cours d’histoire du cinéma et d’analyse de films.
À la fin de sa formation, l’étudiant·e possèdait les outils lui permettant de s'insérer dans une expérience collective ou de s’engager dans une démarche personnelle.