L’improvisation au cinéma // La notion de l’improvisation au cinéma peut avoir un statut ambigu : « un film improvisé » risque d’être considéré par la critique comme un film mal tourné ou inachevé. Il suffit néanmoins de déterminer le cadre de cette improvisation pour qu’elle apparaisse comme une approche et un langage cinématographique spécifique. Les matériaux concrets voir techniques du cinéma peuvent être alors renégociés dans cette perspective. Ce qui va nous intéresser dans ce cours, c’est l’idée de la caméra « participative » comme vision organisatrice du tournage et du filmage d’une part, d’autre part – l’improvisation des acteur.trice.s.
Le direct sur la scène - l’exemple de la performance filmique de Cyril Teste // Le filmage de la réalité scénique par une caméra est une démarche reconnue aujourd’hui. Cette pratique trouve ses inspirations dans l’art vidéo et le cinéma direct. Au théâtre, la captation en temps réel est développée actuellement par Kathy Mitchell, Jay Scheib, Krzysztof Garbaczewski et Cyril Teste, entre autres. Ce dernier propose une forme nommée performance filmique qui prétend hybrider le plateau de tournage cinématographique avec un spectacle vivant. L’analyse de l’approche de Cyril Teste, placée dans le contexte théâtral du spectacle à composante technologique (Digital Performance) sera l’objet de ce cours.
- Savoir définir la notion de l’improvisation au cinéma (définition de base)
- Savoir préciser les composantes de la méthode Character-Based Improvisation (Mike Leigh, Robert Marchand)
- Savoir repérer les éléments de l’improvisation dans les séquences filmiques proposées au cours
- Savoir définir le phénomène de la captation en direct dans un spectacle vivant
- Savoir contextualiser cette pratique scénique du point de vue interdisciplinaire (en lien avec le cinéma et l’art vidéo)
- Savoir nommer les spécificités du travail de Cyril Teste et MxM