- 2018« L'homme aux yeux de facettes » de Wu Ming-yi
metteur en scène - 2016« Tosca » de Puccini
metteur en scène - 2016« Les Huguenots » de Giacomo Meyerbeer
metteur en scène - 2016« Falstaff » de Verdi
metteur en scène - 2015« Iphigénie en Tauride » de Christoph Willibald Gluck
Metteur en scène
Lukas Hemleb est né près de Francfort en Allemagne. Il a découvert le théâtre très tôt, à Francfort, et ensuite par l’engagement comme très jeune assistant à la mise en scène à la prestigieuse Schaubühne à Berlin. À partir de 1983 il continue son apprentissage en partant à l’Etranger. À partir de 1985 il fait ses débuts en tant que metteur en scène en Belgique et en Allemagne, et, au début des années 90, après avoir réalisé quelques projets au Cameroun et du Nigeria, il s’installe en France, où il se fait vite connaître par ses projets hors des chemins battus.
De nombreux théâtres ont présenté ses mises en scènes, à Paris et ailleurs : L’Odéon, la Comédie Française, la MC 93 de Bobigny, le Théâtre de Gennevilliers, le TGP à St Denis, le Théâtre des Abbesses, le Théâtre Vidy-Lausanne, le Burgtheater à Vienne, pour en nommer quelques-uns. La maison de la Culture de Bourges à accompagné son travail, comme à présent celle d’Amiens. Son travail tourne autour de poètes comme Daniil Harms, Osip Mandelstam, Marina Tsvetaeva et Dante. Comme auteurs contemporains il a mis en scène Daniel Danis, Gregory Motton, Copi, Pierre Charras et Laura Forti, Simon Stephens et dernièrement Pauline Sales. Il a aussi abordé des classiques comme Shakespeare, Lessing, Molière et... Feydeau.
À l’opéra, il a collaboré avec des compositeurs vivants (Benedict Mason, Philippe Hersant, Antonio Pinho Vargas, Gilbert Amy, Elena Kats-Chernin) et il a mis en scène des œuvres du grand répertoire, de Verdi et de Mozart. Son nom apparaît de plus en plus sur les grandes scènes lyriques, en particulier par ses mises en scènes dans le domaine du Baroque : Telemaco d’Alessandro Scarlatti, créé en 2005 au Festival Schwetzinger Festspiele, a été repris à Düsseldorf, à Duisburg et à Heilbronn ; Ariodante de Haendel, créé en 2007 au Théâtre des Champs-Elysées, a été repris à Vienne en 2008 ; Niobe, regina di Tebe d’Agostino Steffani, créé en 2008 à Schwetzingen, a été repris à Lisbone, à Londres et à Luxembourg en 2010. Le Teatro Real - Opéra de Madrid l’invite en 2014 pour mettre en scène Lohengrin de Wagner.
Figure de Pierre Charras, une fantaisie libre sur la peinture de Francis Bacon, jouée par Denis Lavant, a été tournée en Suisse, en France, en Belgique et au Canada. Sa mise en scène du Dindon de Feydeau à la Comédie-Française en 2003 à été plusieurs fois retransmise par la télévision française et allemande (Arte, France 3, Télé 7). Sa mise en scène du Misanthrope à la Comédie-Française en 2007 à été jouée en tournée dans toute la France et au Festival de Otoño à Madrid. Egalement en 2007, le Théâtre Gérard Philippe à St Denis a montré son adaptation de La Marquise d’O de Heinrich von Kleist. En 2009 il a mis en scène федра (Phèdre) de Marina Tsvetaeva, en russe, avec les comédiens de la troupe moscovite du Théâtre Pouchkine et le soutien du Festival Tchekhov à Moscou. En 2010 il a signé la mise en scène de Giulio Cesare de Haendel à l’opéra de Dortmund en Allemagne et a renouvelé dans la même année sa mise en scène de Niobe, regina di Tebe d’Agostino Steffani à l’Opéra Covent Garden à Londres.
Entre temps il continue d’explorer le monde chinois par sa collaboration avec des artistes taiwanais travaillant dans le domaine de la musique traditionnelle « Nanguan ». Le spectacle La déesse de la rivière Luo, créé en 2006 à Taipei et en tournée en France par la suite, à été repris à l’Intérieur de la Cité Interdite à Pékin en octobre 2008. En 2008 il a créé un opéra contemporain The Black Bearded Bible Man, du compositeur taiwanais Gordon Chin au Théâtre National de Taipei. En 2010 il a crée, au même endroit, Feather, un opéra contemporain avec de la musique Nanguan, spectacle repris au New Vision Arts Festival à Hongkong.
Sa mise en scène de Harper Regan du dramaturge anglais Simon Stephens qui a été crée à Amiens le 10 janvier 2011 était à l’affiche au Théâtre du Rond-Point à Paris du 19 janvier au 19 février et en tournée en France jusqu’au 31 mars 2011.
Au Substistances de Lyon, en septembre 2011, il a crée un spectacle sous forme d’installation, inspiré de l’œuvre de Rimbaud, « Z - Je me crois à l’enfer donc j’y suis », avec une équipe franco- américaine-japonaise de comédiens, artistes plasticiens et musiciens.
En 2012 il passe sept mois au Japon, en tant que lauréat de la Villa Médicis-hors-les-murs, à la Villa Kujoyama à Kyoto, en vue d’un projet de théâtre associant des artistes de Taiwan et du Japon.
En novembre 2012 il a créé la pièce Les Arrangements de Pauline Sales, au CDR de Vire en Basse- Normandie et joué en tournée par la suite. Le spectacle sera repris en novembre 2013 au Théâtre des Célestins à Lyon. Très lié à l’Italie dont il parle la langue, ils monte en coproduction avec une équipe italienne, soutenu par le Théâtre de Modena et Bologna Je suis le Vent de Jon Fosse, d’abord avec des comédiens français, à Amiens, ensuite avec des comédiens italiens : Io sono il vento.
Désormais très demandé sur les grandes scènes lyriques il met en scène Lohengrin de Richard Wagner, en avril 2014, à l’opéra de Madrid, ainsi qu’en janvier 2015 Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck, à l’Opéra de Genève, et pour janvier 2016 Tosca de Puccini à l’Opéra de Kiel en Allemagne.
Il prépare pour la saison 2015/2016 les mises en scène de Falstaff de Verdi, à l’Opéra de Genève, et des Huguenots de Meyerbeer à l’Opéra de Kiel en Allemagne.
Sa quête taiwanaise et asiatique continue par le projet Islanders, avec le compositeur italo-israélien Yuval Avital, d’une adaptation du roman « L’homme aux yeux de facettes » de Wu Ming-yi, dont la création est prévue en 2018 au Taipei Performing Arts Center à Taiwan. Parallèlement il collabore avec la chorégraphe Coréenne Kim Maeja et la Compagnie de Danse du Théâtre National de Corée à Séoul.