L’Échange de Claudel : la parabole et le corps sauvage
19.04.2021 – 07.05.2021
La langue implique un certain type de corps.
Dans le cas de l’écriture de Paul Claudel et plus précisément celle de « L’Echange », il s’agit de voir comment la langue agit par la Parabole et ouvre un espace qui appelle un corps sauvage, un corps dont les impulsions coulent comme une rivière.
Les étudiant.e.s abordent les rôles de Marthe, Louis Laine, Lechy Elbernon et Thomas Pollock Nageoire comme quatre facettes de l’auteur, selon l’incitation de Paul Claudel lui-même. Cette vision d’une écriture à quatre dimensions permet d'étudier la nécessité profonde qui fait dialoguer, s’échanger et s’exclure les quatre « personnages ».
Les étudiant.e.s sont initié.e.s à la pratique de l’Étude, issue de l’École russe, pour saisir les mouvements profonds d’une scène. A partir d’une connaissance rigoureuse de sa structure, ils intègrent la dramaturgie d’une scène par l’improvisation.
L'étude de la composition permet également de délimiter les séquences d’une scène et leur articulation, et de différencier les moments ouverts à l’improvisation et aux variations de ceux qui demandent précision et exactitude de jeu.
Travail de l’action par la parole
Travail de la langue en lien avec la Parabole
Continuité vocale et rythme dans le verset claudélien
Etude de la structure et de la composition des scènes
Travail sur les impulses et les actions physiques liées à la langue
- Paul Claudel, « Mes idées sur le théâtre », éditions Gallimard
- Michel Bernardy, « Le Jeu Verbal », éditions de l’Aube (ou édition numérique en ligne sur https : //jeuverbal.fr)
- Anatoli Vassiliev, « Sept ou huit leçons de théâtre », éditions POL